La Fan-Fic de Mayruhé-san : Le Temps des Inversions

Bonjour, donc voila c'est une de mes fans-Fics et c'est assez long... alors je vais devoir mettre plusieurs messages voila ^^
c'est une fan-fics, crée a partir de The legend of zelda Ocarina of time et qui parle de... non je ne vous dit pas plus, lisez ^^


Le temps des inversions

chapitre 1

- Hyrule, mardi matin, grand soleil sur la plaine, nous attendrons tout de même quelles averses en fin d’après midi…

Une dame venait de réciter tout haut les maximales et minimales du jour quand Link, sentit qu’il devait sortir. Il avait chaud, pour un été qui venait de commencer, le soleil tapait fort. Epona quand à elle attendait en dehors de la place du marché. Il pris quelques rubis en passant par la maison du garde, avant de sortir, toujours sous le même soleil cuisant. Il siffla Epona deux, trois fois sans qu’elle réponde. Il s’avança, crachant des jurons sur la plaine qui commençait à prendre des couleurs or. C’est alors qu’une brise soudaine vint frôler la joue du blondinet. L’air était soudainement devenu froid, et le temps s’obscurcit tout à coup, peut être cette fameuse averse dont avait tant parlé les clients du pub. En effet il était à la moitié de tous lieux couverts, au beau milieu de la vaste plaine, lorsqu’une avalanche de gouttes froides et dures heurta son dos, qui n’était couvert que de quelques tissus en coton.
Il commençait à voir flou…
Link sentait que ce n’était pas à cause de la pluie...
Il vit un petit abri de fortune dessous de grands arbres.
Il se lova comme il pu sur la terre souple et gorgée d’eau, le sol bien que froid était accueillant, il décida de prendre un peu de repos, ses armes, vivres et objets précieux, étant sur le dos d’Epona. Tant qu’il ne retrouverait pas cette fuyarde à longues pattes, il ne pourrait rien poursuivre…
La nuit qui tombait doucement, dans les nuages gris, fit perdre de l’intensité à la dure pluie fraîche. Link, les cheveux remplis de terre brunâtre, les habits trempés par le mauvais temps, reprit sa route vers un lieu habité. Il pestait contre ce mauvais temps, alors que quelques heures auparavant, il pestait contre la chaleur. Il parcourrait encore la plaine, lorsqu’une lumière se fit au loin…
C’est alors qu’il distingua une petite roulotte en bois, avec des petits rideaux rouges devant les fenêtres. Il s’avança et frappa doucement à la porte. Celle-ci s’ouvrit largement, laissant une lumière fine et forte (comme la moutarde) s’immiscer dans l’esprit du jeune elfe.

- Oh ! Jeune homme, que faites vous par ici ?
- Excusez moi, j’ai été pris dans la tempête, le village le plus proche étant trop loin pour un voyage à pied sous cette pluie.
- Je comprends… je me nomme Izerta, je suis voyageuse de tous temps, tous instants ! Installez vous ici, comme chez vous ! Un thé ?
- Non merci.
- Très bien, reposez vous encore, le temps que la pluie arrête ses pleurs divins.
- Pleurs divins…

Ces paroles lui rappelèrent Saria… elle était restée au près des Kokiris, étant une des leurs, se remémorant Saria, il vit Mido, et les autres, sans parler des 6 sages, tel que Rauru, Darunia, grand chef des gorons, Ruto, princesse des Zoras, ou encore Impa, et Nabooru.
Tous les sages s’étaient sacrifiés pour sauver Hyrule, pourtant, tous les habitants sentaient que le mal n’avait pas complètement disparut, et qu’il restait recroquevillé par ci par là, attendant son heure de résurrection.
Link qui contemplait toujours la fenêtre ne vit pas que la pluie s’était finalement arrêtée. La vielle dame qui l’avait si bien accueillit dans sa roulotte, le fit descendre en lui demandant encore, presque si elle le harcelait, s’il voulait quelques gâteaux fait maison. Il refusa poliment prétextant un besoin urgent…
Retrouver Epona…
D’ailleurs Navi l’avait quitté lorsqu’elle avait appris que Saria n’était plus, Link lui devait veiller à ce que la plaine ne soit rongée par le mal. Après avoir passer deux jours entier dans la plaine sans vivre et arme. Il peta un cable et se mit à gueuler à tort et à travers.

- PUTAIN !!!! EPONA T’ES OU ENCORE BORDEL !!!!! SA VA FAIRE TROIS JOURS QUE JE TE CHERCHE ALORS TU VAS RAPLIQUER TON CUL DE SUITE !!!!

En effet quelques minutes plus tard, après avoir bien épuiser ses cordes vocales, Link aperçut Epona qui gambadait joyeusement dans la plaine. Elle broutait, par ci quelques brins d’herbes verdoyant tout en regardant goulûment des pâquerettes blanches. Link couru vers elle tout en fulminant puis lorsqu’il arriva à sa hauteur, tellement joyeux de la retrouver, il l’embrassa sur le museau.
Ils repartirent ensemble vers Cocorico pour aller voir une des filles d’Impa.
* * *

suite chapitre 1.

Link ressortit de Cocorico en courant… Quel malheur… Des larmes roulèrent sur ses joues rouges, comme la braise ardente qui bouffait le village derrière lui. Le mont Péril crachant lave et feu. Jamais même sous le règne terrible de Ganon il avait connu ça… D’autres larmes roulèrent, Epona… Elle c’était retrouver enfermée dans un étable, Link lui avait du fuir… Sa fidèle monture devait souffrir des vapeurs chaudes et des flammes. L’elfe parti au loin, dans la plaine, toujours cette même plaine, mère guérisseuse de tous les maux. Ne lui restant plus que Navi il décida d’aller chez les Kokiris.
La plaine fut dure à traverser, souvent il s’arrêtait la nuit pour pleurer, au creux des branches d’un chêne. Il pleurait pour Zelda, avec qui il rêvait d’avoir des enfants, il pleurait pour Saria, sa meilleure amie, pour Rauru, ce vieux ramassis de savoir, pour Ruto, cette emmerdeuse a écaille mais avec qui il avait passer de drôle de moment, pour Impa, pour Darunia, pour Nabooru, ou encore pour lui tout simplement, il en avait marre de tout porter sur ses épaules ! Il voulait la paix !
Il vit enfin le pont de la délivrance, il arrivait chez lui, chez les Kokiris !
Il souriait presque dessous son masque de larmes, il avait envie de rire à revoir Mido et sa tronche d’abruti… Il se mit à courir, courir pour attraper le désespoir, pour rejoindre le reste de chaleur dont il avait besoin, il lui fallait y arriver… Un petit effort… Juste un tout petit…
Les feuillages formaient comme un cocon de sécurité autour de lui, il se sentait presque apaisé du salut de sa galante Jument, de sa compagne, de sa femme, des sages… Les feuilles dessinaient des arabesques folles sur ses bras, nus, sa tunique réduite a néant. Il était torse nu, et commençait a déborder sur la folie, il y avait eu beaucoup trop de morts, de morts des morts, que ça !!! Rien que ça !!! Il rentra dans la dernière grotte, creusé dans un tronc d’arbre géant.
La lumière, premièrement l’aveugla.
Il ouvrit encore les yeux, face au ciel, celui-ci était radieux…
Quelques nuages s’enlaçaient paisiblement au dessus de sa tête. Il respirait à nouveau… Il entendait de nouveaux les insectes, ferma les yeux se préparant déjà à revoir Mido et les autres petits Kokiris qui n’avaient sûrement pas du prendre une ride. Il ouvrit les yeux…
Il n’aurais jamais du les ouvrir…

Il hurla, son regard insatiable regardant tour a tour tous les corps des Kokiris, étalés au sol, à moitié mangés par des plantes carnivores, les mouches et autres charognards se pressant autours des corps. Il reparti en courant, comme il était venu, il devenait fou !!!
Des morts !!!
Du Sang !!!
Des morts !!!
Du sang !!!

Il ne voyait plus que ça…

Ainsi pendant trois jours et trois nuits, il courut, il courut, il riait aux éclats, et passait aux pleurs sans comprendre, il en avait plus qu’assez de toute cette boucherie inutile, pourquoi ?
Pour une sécurité qui n’existait même pas !!!

Puis à bout de force il s’effondra, sans rien…
Son cœur c’était enfin arrêté, fini toutes ces choses, fini tous ces carnages pour rien…
FINI DE SOUFFRIR POUR LES AUTRES !!!
C’en était trop pour un simple Humain, un simple elfe. Il avait beau avoir 19 ans, il avait beau être le sois disant « héros du temps » il n’était pas un surhomme, juste un elfe, qui sans le savoir n’allait pas encore se reposer…

* * *

suite n°2 chapitre 1.


- Je te l’avais bien dit que c’était trop !
- Arrête de toujours vouloir tout savoir !
- Stop il revient …

En effet Link, revenait à lui, nu, allongé dans le vide, calmé. Il ne s’était jamais senti comme ça, un calme si plat en lui, pas de quête, pas de morts, pas de sang… Juste une musique douce, juste la musique de son propre cœur battant…


- Link…
Link, Héros du Temps infini écoute nous, écoute la Sagesse, Force et Courage, écoute nos voix.
Nous savons combien c’est dur d’être un héros, combien tu souffre, mais s’en est fini, Hyrule sombre…
Trop obscure, nous n’avons pu que te sauver, Toi, Héros du Temps infini…
Ecoute nous, nous te guiderons une nouvelle fois… Laisse juste nos mots atteindre ton cœur, panser tes plaies les plus profondes…
Ecoute, encore, nous savons ce que peu savent, nous devons, afin que l’ordre émis soit possible, d’inverser notre Erreur…
Prends conscience que toi seul tu te rendras compte de ça…
Le Sexe Fort deviendra Faible et le Sexe Faible deviendra Fort…
N’oublis pas que le soleil continura de briller sur tes pas tant que la confiance en toi te guidera…

***

Link, remuait dans son lit, les couvertures de coton étaient allongés au sol. Il fit un cauchemar, le temps obscur étouffant sa vision, la fumée de la place du marché en feu le faisait suffoquer… Il toussait, ses yeux pleuraient des larmes acides, et ses poumons cherchaient un peu d’air pur devant la catastrophe…
Il entendit des pas… non plus exactement une course à cheval… Un grand homme, de court cheveux blancs attaché en couette, sur un étalon blanc, le bouscula, il tenait entre ses bras un petit garçon de dix, douze ans, de grand yeux bleus, pleins de larmes. Link regardait, faisait des constatations sans comprendre tout en résumant la situation. D’habitude, ce n’était ni un homme ni un enfant qui apparaissaient dans se rêve, c’était Impa et Zelda… puis… Ganondorf
De nouveaux des pas de course, Link dégaina sa triste petite épée attendant le Malin. Il apparut dans les nuages de fumées. Mais ! Link, retomba sur son derrière, choqué de cette vision peu commune.
Ce n’était plus Ganon, mais… Mais ! Une femme ! Toujours les mêmes yeux remplis de haines et de désir à succéder au pouvoir, toujours ces mêmes cheveux rouge comme le sang qu’il avait fait couler, toujours cette même armure noire…
La femme le regarda, un sourire chaotique et malfaisant sur les lèvres.

- Alors jeune pucelle, que fais tu ici ? Tu veux déjà implorer ma pitié pour que je te laisse en vie ?

Nooooooooooooooooooooooooooooooooon…

Link se réveilla, en sueur dans sa petite maison de bois, entouré de chants joyeux de Kokiris. Il se tranquillisa… il respira calmement… ou était le faux du vrai et ou était le vrai du faux ? Saria était elle encore en vie, il sauta de son lit en rondins et se rendit compte de son age : douze ans. Il avait du rêver du futur, puis la chaleur l’avait fait dérailler pour qu’il finissent par rêver de Ganon…

- Line ?

Une voix plutôt masculine l’appela. Il descendit en sautant l’échelle comme il l’avait l’habitude de faire et se retrouva devant… un nouveau Kokiri qu’il n’avait jamais vu…
Il avait les cheveux verts comme Saria…
Les yeux bleus comme Saria
C’était Saria…

- Line ? Qu’est ce qu’il se passe ça va ? Tu me reconnais !? C’est moi Sarian !
- Sarian ?
- Allons, arrête c’est pas drôle ! De toute façon l’Arbre Maja veut te voir, je sais pas ce qu’elle te veut cette vieille branche…

Il pouffa de rire… Link compris le désastre… les filles n’étaient plus des « filles »… Il y avait eu Inversion

Chapitre 2 : le recommencement

Link, ou plutôt Line, était complètement hagard de cette situation. Il ne comprenait plus rien… Il parcourut tout de même le village Kokiris, prenant quelques rubis qui dépassaient des hautes herbes, et rejoignit l’entré du sanctuaire de l’Arbre Maja…

- On ne passe pas !

Il se retourna et aperçut Mido, ou du moins sa part de féminité qui lui interdisait l’accès a Maja.

- Il faut une fée d’abord
- Navi ?
- Et puis une épée aussi et un bouclier !
- D’accord…

Link reparti, en direction de sa petite maison en rondins, Sarian ayant disparut, laissant place a une petite fée, celle-ci se présenta : Navan. Il avait les mêmes caractéristique que Navi, aussi casse pieds l’un que l’autre…
Il remonta chez lui pris les rubis qu’il lui manquait avant d’aller acheter un bouclier Maja. Il ressortit, pris un passage secret, déjoua les tours d’un petit labyrinthe et arriva face au coffre qu’il avait déjà ouvert une première fois dans l’autre… « Monde » ? Enfin, il tira l’épée, attachant le fourreau sur son épaule infantile et reparti. Cette fois il avait tout, fée, épée et bouclier…
Il rejoignit Mida, et montra toute sa parure d’apprentis guerrier. Mida grommela quelques mots puis, bien forcé de le reconnaître elle laissa passer Link.

Il arriva devant L’arbre Maja. Elle était grande et majestueuse, ses feuilles laissaient beaucoup plus le soleil pénétrer dans le petit bosquet autour d’elle. Des Kokiris jouaient à Cache-cache par-ci par-là. Maja, quand elle aperçut Link pria les enfants de la forêt de les laisser seuls. Ils partirent comme ils étaient venus riant et dansant dans les rayons de miel, de soleil et des papillons voletant à leurs côtés. Link s’assit et L’arbre Maja commença son discourt.

- Ecoute, écoute bien, jeune enfant, moi L’arbre Maja, de par mes sages paroles vais te révéler la sombre réalité ! Ton sommeil, depuis quelques temps déjà, est tourmenté par d’épuisants songes et de terribles cauchemars. Alors que les forces obscures grandissent, une aura maléfique s’étend sur le monde, pervertissant nos rêves de sombres présages ! Et toi aussi jeune enfant, tu as ressenti cette infamie… Line… Le temps est venu pour toi de mettre ton courage à l’épreuve. Je suis sous l’emprise d’une odieuse malédiction… Pour me libérer, j’ai besoin de ta vaillance et de ton courage. Auras tu le courage d’entreprendre cette noble quête ?

Pour la première fois depuis longtemps, Link ouvrit la bouche :

- Oui, Vénérable Arbre Maja…
- Alors entre, brave enfant, et toi aussi Navan… Navan, belle fée, tu aideras Line de ton mieux… et toi Line quand Navan désirera te parler, écoute bien ses conseils avisés…

L’arbre ouvrit sa bouche béante, le noir aspirant Navan et Link pour aller chercher l’auteur de cette malédiction.

L’entre était humide et quelques plantes carnivores avaient sédentarisés et mangeaient les petits insectes qui leurs passaient à côté. Link n’était pas rassuré de cette ambiance macabre. Navan ne semblait pas très courageux non plus et rester caché sous le bonnet de coton de l’elfe blond. Link se promena longuement dans le donjon de bois, se battant contre des pestes Majas, contre de « Grosses » plantes carnivores. Il entendit des cris sauvages, roques comme des sirènes d’alerte commençant très grave et remontant dans les aigues de façon désagréable. Il ne lui manquait plus que la carte qui était dans la pièce voisine. Il déjoua encore les énigmes simplistes de ce premier donjon, de plus il les avait déjà résolues.
Il les avait déjà résolues…

Il se demanda comment cela se faisait qu’il soit seul a se souvenir d’avant ?
Il continua à marcher ne faisant pas attention où il allait, quand soudainement quelque chose le percuta. Il fut expédié contre un mur, du sang coulait légèrement de ses lèvres et il sentait que quelques contusions le faisaient souffrir dans le dos. Il s’aperçut après coût que son poignet droit était endolori. Il allait devoir continuer qu’avec son épée, puis qu’il était gaucher, se privant de protection. Il fut plus attentif…
Puis plus rien…
Tout était noir…
La porte du boss venait de se refermer…

Gohma, l’avait piégé… Saleté… Il dégaina son épée, non sans quelques grimaces, le dos le faisant souffrir atrocement. Il cria, attaquant la bête cyclope devant lui. Elle sauta.
Un coup de griffe parti.
Un voile de sang…
Link tomba à genoux, se tenant les cotes, déjà du sang filtrait a travers sa tunique verte, il avait mal, mais il n’eu pas le temps de faire quoi que ce soit que déjà Gohma était sur lui, il vit qu’elle allait encore l’attaquer, et à la dernière seconde roula sur le côté afin d’éviter une dernière attaque, sûrement mortelle. Il saignait… il toussa et s’aperçut avec un grand désarroi que le poumon gauche avait du être touché, du sang rouge écarlate entre ses doigts. Avec un dernier élan de fureur il se retourna contre l’araignée, utilisant sa dernière arme… la fronde, qu’il avait fait il y a tant de temps avec Saria pour récolter les fruits.
Il ramassa quelques cailloux sur le sol, attendit que la chose revienne. En effet en un éclair, fondu dans la nuit, elle réapparut, accompagné de ses petits…
Il était foutu, il ne se souvenait pas, avant qu’elle fut si agressive, elle avait même était d’un passivité déconcertante et là… Elle tuait… Pas pour nourrir. Elle tuait pour le plaisir de tuer… il sentait que c’était la fin, Navan essayait d’effrayer les bébés de l’araignée sans moindre chance. Link se sentit seul une dernière fois, caressa la terre du bois des doigts, la terre si meuble, il était allongé, ne voyait plus rien, ne sentait plus rien… Si il sentait l’haleine fétide de son adversaire qui l’avait vaincue, de cette chose si monstrueuse.
Une pierre sifflât…
Moment d’incompréhension …
Un frisson d’angoisse parcourut Gohma et ses petits…
Avec des petits cris d’apaches, des Kokiris téméraires firent irruption, mené par Mida et Sarian. Tous munis de lance pierre et de graines Maja. Ils attaquèrent ne laissant pas une minute de répit. Les petits Kokiris hurlaient pour intimider leurs ennemies, et c’est ce qui se passa en premier lieu, Gohma et son infâme progéniture prirent la fuite. Sarian se pencha sur Link, déposant une main délicate, sur son coté ensanglanté. Link sentit la douce chaleur réconfortante d’être avec quelqu’un mais plus que ça… Il entendit les petits bruits d’une fée guérisseuse. Il se sentit mieux, prêt à reprendre les armes, il ouvrit les yeux…
Un hurlement se fit entendre…
Ce même hurlement fini en gargouillement atroce…
Un fin bras blanc s’envola dans l’espace de la grotte…

Un Kokiri venait d’être tué. Les autres pris d’affolement courraient partout, perdant leurs munitions, leurs seules armes. Link se releva et vit Gohma, la bouche pleine de sang, une tunique verte coincée entre deux dents, une jambe remuait encore, secoué de longs spasmes. Il regarda encore, comme paralysé, puis il se retourna, prenant Sarian par le bras et se précipita dehors. C’est alors qu’un autre cri transperça l’air… Cette fois ce n’était pas un Kokiri quelconque qui venait de se faire attaquer…C’était… Mida…

Sarian, avec un geste brusque, dégagea son bras et pris un bout de bois pour aller défendre son amie. Il tremblait… La sueur de la terreur coulait le long de son cou blanc. Link se reprit, tira son épée, et courut, poussant au passage le Kokiri qui deviendrait un des Sages. Il se jeta sur Gohma. Il y eu un bruit mat, un bruit d’épée qui transperce… De nouveau un cri, humain et inhumain, de nouveau un voile rouge, de nouveau du sang et des morts…
Link ouvrit les yeux, Mida était affalé par terre, la moitié du visage arraché par les crocs du terrible monstres, des lambeaux de chairs pendaient, il lui manqué la jambe droite et un tourbillons de sang s’accumulait déjà a cet endroit… Link le regarda encore, il avait beau être très agaçant, c’était tout de même Mida, leur Mida… La Mida chiante et collante… Le pire se fut cette épée Kokiri planter dans son cœur, et qui avait traversé tout son corps pour aller finir dans l’œil de la malédiction…
Il y avait d’autres corps, ou seulement quelques organes qui s’étaient étalés dans les environs, et Sarian qui essayait à l’aide de toutes les fées qu’il trouvait, de sauver Mida… Link retira son épée du corps de Mida… Celle-ci eu un petit spasme puis ferma les yeux et son reste de visage devient serein.
Sarian se leva, sans expression s’approcha de Link et lui envoya une droite dans le visage. Link qui n’avait pas vu le coup venir se retrouva au sol, dans un nuage de poussière…
- TU AS VU !!!! REGARDE CE QUE TU AS FAIS !!!! MIDA… MIDA EST MORTE À CAUSE DE TOI !!!! TOI QUI N EST MEME PAS UN KOKIRI !!! TU AS SEME LE TROUBLE, TU AS FINI PAR DESEQUILLIBRER LA FORET !!! PARS !!! NE REVIENS JAMAIS ESPECE DE BATARDE !!!!!

Link ne dit rien, comme d’habitude, il ravala ses larmes, sa fierté, son amitié et parti, essuyant le revers de sa lame contre une feuille quelconque.

chapitre 3 :La pierre, le hibou et le château

La pluie battait la plaine ce soir là… Au creux d’un tronc, Link regardait la plaine grise et bleue, sous le ciel étoilé. L’Arbre Maja était mort, en lui donnant la pierre verte qu’était l’émeraude Kokiri. Tant de sacrifices pour une pierre… La fureur de Sarian avait était pire que la destruction de quiconque, tel un Ouragan, elle avait détruit tout… Confiance, joie, peur…
Il restait dans un position accroupit… Il observait les petits squelettes se promener dans la plaine, le soleil allait pointé à l’Horizon. Sans but précis Link se leva et sortit de son trou sans but. Pour un Héros, il était piètre, la tête basse, il décida qu’il marcherait au grès des vents, se guidant des étoiles afin de trouver une quête. On lui avait remit le bijou Kokiri mais pourquoi ?
Il se leva, décidé qu’il n’en resterait pas là. Il se remémora les évènements qui s’étaient produit lorsqu’il était sorti du vénérable arbre Maja. Mida, morte dans les bras rougeoyants de Sarian. Il se mordait la lèvre du bas qui commençait à sanguignoler méchamment. Il se tourna vers le Grand Arbre Maja et lui dit clairement se qu’il pensait, son énervement étant vain, l’Arbre Maja ayant succombé à son tour. Sarian laissa le corps de Mida tomber au sol et s’affala à son tour inconscient dans l’herbe. Link parti, devenant insensible a se spectacle désolant, il alla chercher tout de même l’ocarina de Sarian chez lui, avant de rejoindre la plaine, les autres Kokiris le regardant et se précipitant vers la clairière de l’arbre Maja.
Le vent caressait son visage juvénile. Il ferma les yeux, un peu de répit pour savourer sa vie, sa chère vie…
Une ombre vint le couvrir, une brise plus forte que les autres le fit légèrement décoller du sol. Il regarda en l’air, le soleil l’aveuglant à moitié. Une forme noire le recouvrait entièrement. Link sortit sa petite épée de Kokiri, près à se battre. L’oiseau se posa légèrement en hauteur. Il regarda longuement Link, qui était toujours en garde. Le hibou ria avec quelques hululements graves. Ce petit elfe n’avait pas changé…
- Link, t’es tu rendu compte de se que tu es devenu ?

Link, compris pas la question, il se demanda même si ce vieil hibou n’était pas en train de lui lancer quelques sarcasmes ironiques. Il releva la tête, une flamme d’effrontée au fond de ses yeux bleus.

- Je vois, soupira le hibou, tu n’as toujours pas remarqué…
- Que voulez-vous que je remarque, Kaepora Gaebora ?
- N’as-tu pas vu quelques changements, même si tu n’étais que chez les Kokiris ?
- Des changements comme Saria ? qui es devenue un garçon ? ou même Mido ?
- Je vois que tu ne t’es pas encore bien observé. Mais sache que certain, comme moi ou Epona par exemple, les animaux et monstres n’ont pas changés de sexe. Je suis toujours un mâle et Epona et une petite jument
- Mais alors ! Zelda est devenue un homme !
- Comme toi tu es devenue une petite fille !
- QUOI !!!

En effet, il ne c’était pas bien regardé, et dessous ses habits de Kokiris anodins il sentait qu’il n’était plus le même, ou devrait il dire « la » même…
Mais de savoir ça lui fit un effet inattendu, il se détendit, comme soulagé de savoir quelque chose qu’il ne savait pas et que pourtant il avait perçu. Il rangea son épée, calmement et respira. Il comprit, il devait recommencer se qu’il avait fait mais de zéro, avec une nouvelle histoire, de nouveaux personnages, avec de nouveaux caractères. Il demanda à Kaepora si celui-ci pouvait le conduire a la place du marché. Le vieux sage accepta et s’accrochant à ces serres Link vit le sol s’éloigner à toute vitesse. Il vit le ranch Lon-Lon. Là ou vivait Talon et sa fille, qui devait être un fils désormais. Il aperçu enfin de grands remparts blancs, taillés dans le marbre qui venaient des mines Gorons. Kaepora déposa Link au sol, lui souhaitant bonne chance et beaucoup de courage pour la suite.
Link entra dans le brouhaha, presque compact, la foule n’avait pas changée, toujours aussi bavarde, toujours autant de cris joyeux des enfants qui jouaient à se courir après. Il avançait doucement, respirant les fleurs qui passaient à sa portée. Il regardait le ciel lorsque il se retrouva, le museau par terre, les bras et jambes pleines de boue. Quelques personnes aux alentours rirent et un petit chien blanc vint lui lécher le visage. Link ria également, comprenant que le chien l’avait fait tomber. Il se releva et une jeune femme, les yeux bleus et scintillants, vint lui demander si il allait bien. Il répondit par l’affirmative et repris son chemin dans la joie et la bonne humeur. Il était un peu gêné, cette femme avait des yeux si troublant qu’il partit en courant, des yeux d’un bleu a en mourir de contemplation. Il parcourut un petit chemin de terre retournée qui devait mener au château. Il se retourna, regardant la ville dans son dos, repensant à cette femme… Il revint à ses esprits et lorsqu’il releva la tête il vit un garçon qui faisait la moue un peu plus loin, tapant du pied contre le sol meuble. Link s’en approcha, le garçon le regarda d’un œil noir. Il avait des cheveux roux qui lui tombaient sur les épaules, il devait être à peine plus grand que Link, pourtant son visage avait déjà tout d’un homme, il était torse nu qui plus est. Il avait un petit foulard attaché autour du cou. Link le regarda puis de sa petite voix féminine lui demanda :

- pardon, mais qu’es ce que tu attends ?
- ma mère, elle va livrer du lait au château, mais comme elle est flemmarde elle s’endors toujours quelque part, et moi, j’ai pas le droit d’entrer !
- Ah… D’accord…

Il continua son chemin et en effet il y avait une grande porte ou était posté trois gardes. Link essaya de discuter et après quelques rires des gardes ventripotents, Link s’envola, un coup de pieds bien placé. Il atterrit par terre et son visage se remplit de poussière, ses vêtements verts devinrent très sale, presque jaune ; la poussière du chemin était couleur sable. Le jeune homme roux était partit et c’est alors que Link vint qu’une partie du mur qui n’était pas face aux soldats était recouvert de lierre verts, brillant au soleil,montrant toute la force de leur jeunesse. Link monta par ces branchages, s’épilant deux trois fois les bras au passage contre de la pierre drue, dessous le lierre. Il réussit néanmoins à finir son ascension, il regarda et de voir le château en entier, un château d’un blanc immaculé, ou des fresque d’or pur se roulait pour former un tribal céleste au dessus de la sainte Triforce. Toutes les tuiles était d’un bleu lagon, avec des broderies faites à la main, au cœur des tuiles elles mêmes. Il percevait d’ailleurs également un espèce de patio à l’intérieur des murs. Zelda c’était trouvé à cet endroit leur de leur première rencontre. Il marchait calmement essayant de faire le moins de bruit possible. Il marcha sur la voûte de pierre ou les trois bidochards rigolaient encore. Il se coucha dans la pelouse, observant, à plat ventre, les gardes qui faisaient des allers et venus dans le jardin à l’avant du palais royal. Link se leva et courut aussi vite qu’il put, pour éviter les gardes, mais un l’aperçut et le pris en chasse, ameutant les autres gardes en criant comme un veau. Bientôt Link eu dix a quinze gardes à ses trousses. Il vit un trou. Il sauta.
Plouf
Beurk, de l’eau…

... ... ...

suite chapitre 3.

Link avait sauté dans les douves qui entouraient le château, et en apnée en faisait le tour discrètement, les gardes enrageaient sans raison là ou ils avaient perdu le lutin des bois.
Link sortit de l’eau, trempé, il pris son bonnet et le mit a sécher sur une branche pas trop hautes. Il fit un tour là ou il était arrivé, il devait être à coté d’une des ailes du château. Il y avait quelques caissettes de lait, avec une petite tête de vache et « Lait Lon-Lon » écrit sur dessus. Link se remémora alors la ferme Lon-Lon, au milieu de la plaine d’Hyrule. Il se souvint également d’Ingo, un moustachu un peu rêche mais gentil avec les bêtes, qui travaillés beaucoup, de Talon, maître du ranch, mais également de Malon, fille de Talon
(La ressemblance est plus que frappante). Il fit le lien entre Malon et se jeune homme torse nu. C’était ça ! Le jeune homme de tout à l’heure c’était Malon !
Il continua son chemin entre les caissettes, un semblant de mémoire lui disait que c’était par ici. Par ailleurs depuis qu’il avait commencé cette quête, Navan ne parlait plus beaucoup. La solitude se faisait pesante et irascible, l’opposé de Navi, bavarde et amicale. Link grimpa sur une caissette qui lui faisait barrage et vit une jolie femme brune, qui sur le dos faisait un petit somme. Cela devait être la mère du garçon qui attendait devant le château. Le petit elfe habillé de vert s’approcha d’elle, et tenta de la réveiller. La brunette restait endormie. Link cherchait des solutions ; il pouvait la poussait jusqu'à ce qu’elle tombe dans l’eau, mais ce n’était pas très pratique comme façon de faire. Pas très aimable non plus. Il pensa à crier de toutes ses forces à coté des oreilles de la belle endormie, mais il risquait d’ameuter les gardes. C’est alors, que dans une petite pochette qu’il avait autour de la taille, quelque chose remua. Il chercha dans le sac et vit un petit œuf qu’il avait du ramasser en chemin. Il allait éclore. Les morceaux de coquille, tomber au creux des fines mains de Link, laissant voir un petit poussin bleu. Le poussin avait l’air de reprendre ses maigres force, fermant les yeux, il se releva peu après.

- Kokorikooooooooooooooooooooo !

Link était sonné par le cri gargantuesque que ce petit volatile venait de pousser. On pouvait encore entendre l’écho au loin vers la montagne de la mort… ou encore au coin du lac Hylia. Le lutin, effrayé, avala sa salive de travers. C’est alors qu’il entendit.

- Bin ça alors, non de non, quel cri ! Ça ma réveillé bin di donc ! Sacré poussin ! dit le jeune femme en regardant le poussin bleu, qui avait doublé de taille. Je ne pensais pas que ça pouvait brailler comme ça ! Oh zut ! je dois vite filer sinon mon petit garçon adoré va encore me traiter de tous les noms… je te laisse petite fille, mais fait attention a se poussin !

Link n’en revenait pas. La jeune femme, fraîchement réveillée, était partie à fond, sprintant un cent mètre digne des plus grands athlètes. Link posa le poussin bleu à terre, et commença à pousser les caisses de lait pour former un petit rebord, au quel il pourrait s’agripper afin de rentrer par la petite ouverture dans le mur. Il sauta tant bien que mal, tomba trois fois successivement dans l’eau et réussi enfin à pénétrer l’enceinte du château de marbre blanc…


A suivre